Little human ; my life changes } SARAH.

Il devait être dix-huit heures. Peut être dix-huit heures trente. Bella venait de sortir de l’université ; Edward n’était pas là. Il avait du filer plus tôt que prévu mais elle savait qu’il avait prévu pour eux, une belle soirée en amoureux ce soir. Cela faisait tellement longtemps qu’ils étaient mariés maintenant. Une centaine d’années déjà. Les humains ont du mal à se rendre compte de certaines promesses comme « à jamais ; pour l’éternité ». C’est en devenant vampire que la jeune femme avait fini par trouver un sens à ces mots. Mais rien n’avait été facile, évidemment. Il lui arrivait si souvent de penser à son ancien ami, Jacob Black, qui lui manquait plus que tout. Elle l’avait aimé, lui aussi. Peut être avec moins de puissance et de force mais une partie de son cœur n’avait cessé de ne jurer que par lui. Il avait fait parti de sa vie. Au début, quelques semaines et mois après le mariage, Bella avait envoyé des lettres à la Push. Jamais une seule réponse. Cependant, elle savait que son ami n’avait pu l’oublier. Puis, elle avait appris par son père l’union de Jacob à une indienne. Ce jour-là, elle avait énormément pleuré. Heureusement, Edward s’était montré terriblement compatissant, la serrant dans ses bras sans poser de questions. C’était l’époux le plus parfait. Puis, tous les Cullen avaient finalement déménagé en Alaska. Un choc pour ce pauvre Charlie Swan. Mais être entouré de vampires n’était pas si sécurisant que cela, en fin de compte. Il risquait sa vie ; sa fille était un nouveau-né assoiffé. La séparation fut difficile mais Bella et Edward revinrent à Forks plus d’une fois, pour saluer ce père attristé. Ils se rendirent même à Phoenix, où résidait encore Renée et son époux. Mais les années passèrent rapidement ; emportant la jeunesse des deux parents. Ils eurent tous deux une vie remplie. Ils s’éteignirent, l’un après l’autre, au plus grand regret de madame Cullen. Cette vie dont elle avait toujours rêvé se révélait compliquée et bouleversante. Sans parler du régime végétarien. Bella ne tua jamais, évidemment. Mais l’envie lui vînt plusieurs fois. Toute fois, au bout de cent ans, tout commence à s’estomper. Cette faim, cette joie de vivre, tout. Sans le vouloir, elle passait ses journées à attendre ; attendre ce qu’elle n’avait plus. Mais Edward se montra si doux, si merveilleux, que le vampire retrouva goût à la vie. Un jour, Carlisle amena même une jeune fille à la maison, une enfant. Bella trouva occupation auprès de sa nouvelle sœur, qu’elle chérit. Puis la vie d’étudiante repris son cour. Journées banales, mais intéressantes. Passées en compagnie de son époux, d’Alice et Jasper. Bien vite, Bella se rendit compte qu’elle était, comme ses congénères, au centre des conversations. Cette beauté qu’elle avait toujours adorée, ce teint blanc qu’elle appréciait. Elle commençait à fasciner. Dangereuse fascination, malheureusement. Ne pas approcher un seul humain … Elle ne devait faillir. Et rapidement, ces paroles devinrent son mot d’ordre. Elle s’interdit toute amitié avec un être faible. Mais aujourd’hui, ses principes stricts allaient être remis en jeu. Bella avançait, dans la nuit noire. A Juneau, le jour tombait rapidement. Heureusement, finalement. La jeune femme avançait, dans les ruelles sombres et elle arriva après plusieurs minutes, au café. Elle salua Emmett de la main, à travers la vitrine. Son entrée fut remarquée ; la sonnette tinta. Madame Cullen sourit à son frère et à sa sœur, et les rejoignit derrière le comptoir. Elle déposa ses affaires et enfila un tablier. Elle avait une grâce, celle qu’elle avait toujours espéré avoir. Alors que Rosalie la frôlait, elle demanda d’une voix merveilleuse.

« Edward n’est pas là, ce soir ? »
« Parti chasser, sans doute »
« Oh, un client. Tu veux bien t’en occuper ? »
« Oui, tout de suite »

Nouveau sourire. Alors qu’une jolie blonde s’installait à une table, Bella se dirigeait vers elle. Un petit carnet à la main, elle releva la tête vers son interlocutrice. Elle la reconnaissait comme étant une habituée du café. Evidemment, les deux jeunes femmes ne parlaient pas beaucoup ; en vue des principes du vampire. Toute fois, cette dernière éleva la voix. Une vois qui se voulait douce et gentille.

« Puis-je vous aider ? »

Invité

Sarah n'avait pas eu cours aujourd'hui, ou du moins pas cette après-midi. Ne sachant quoi faire le soir dernier, elle à fait son exposer chez elle plutôt qu'en classe. Résultat elle se retrouve à ne rien faire comme d'habitude depuis son arrivé à Juneau. Cela fessait maintenant presque trois semaines que Sarah vivait ici et pourtant elle ne connaissait personne ... Ces efforts étaient toujours inutiles car les gens d'ici se connaissent depuis qu'ils sont gosses, hors Sarah débarque tout juste. Cependant, il y avait un lieu ou elle se sentait bien, ce lieu était un petit café joli comme tout, malgré le manque de clientèle parfois. La raison et que cette endroit était tenue par une des famille de la ville les plus "détesté", les Cullen. Sarah n'a jamais compris pourquoi les gens les détestaient autant, et au final elle à fini par se dire que c'était purement par simple jalousie ! En effet tout les Cullen sans exceptions sont d'une beauté incroyable ! Jamais Sarah n'avait vue des gens comme eux, beaux, gracieux, fascinant ... Le fait qu'ils étaient exclus quelque peu la rassuré. Elle se disait qu'elle aussi n'était pas la seule à connaître la solitude, même si eux ne l’étaient pas entièrement car leur famille était présente. Un jour Sarah avait entendu dire par une fille de sa classe qu'elle était un déchet comme les Cullen. Cette remarque la fit sourire et elle en fut même flattée ! En faite c'est sûrement le plus beau compliments qu'on lui ai fait de toute sa vie x). Assise à sa table habituelle, Sarah rêvasser comme toujours. Sa vie était tellement banale que ça en devenait exaspérant. Le regard vers le ciel elle entendit quelqu'un lui parlait et se tourna vers cette personne. C'était Bella Cullen.

« Puis-je vous aider ? »

Ces mots résonnèrent dans la tête de Sarah pendant quelque seconde, et elle resta la bouche ouverte. Si elle savait lire dans les pensées de Bella, Sarah était sure qu'elle se serait dit qu'elle devait avoir un problème pour resté planté là sans réagir. En effet les seuls sons qui sortaient de sa bouche étaient :

« Heu .... »

Bella Cullen n'était pas aussi jolie que sa sœur Rosalie, mais elle dégageait quelque chose de plus fort, une sorte d'aura très particulière. Sa seule présence suffisait à Sarah pour lui faire tout oublier, même ces mots xD

« Heu .... Un chocolat chaud avec un verre d'eau s'il vous plait. »

Les Cullen ; un sujet de conversation. Tous étaient si inhumains, lorsque l’on posait les yeux sur eux. Cette beauté hallucinante, ce mal être permanent. Oui, les vampires n’avaient pas beaucoup d’amis, il fallait le dire. A l’université, les rumeurs fusaient. Bella entendait des choses variées, sur son passage. Evidemment, les regards durs et noirs d’Edward calmaient les foules. Mais ce n’était pas ce qu’elle préférait. Elle était capable de se défendre seule. Oh, comme sa vie d’humaine banale lui manquait, parfois. Ce temps où le danger lui paraissait si intéressant. Désormais, elle ne se souciait plus de rien. Que pouvait-on craindre, après la mort ? Bonne question. La destruction peut être ? Oui, elle se souvenait cette nuit précise. Un champ. Une bataille importante. Des nouveau-nés. Une pauvre enfant, assoiffée. Et surtout, tuée par Jane Volturi. Ce cri terrifiant, qui avait fendu la nuit. Oui, comment oublier ? Les vampires n’étaient si pas immortels que cela, en fin de compte. Mais inutile de se préoccuper de cela maintenant. Madame Cullen avait tout ce qu’elle avait et ce, depuis bien plus de cent ans. Edward. Son amour, son ange. Heureusement qu’il l’avait sauvé. Sauvé de ce gouffre, de cette peine. Et même si le mariage l’avait effrayé, elle s’était rendue compte que c’était plus important qu’elle ne l’aurait pensé. Et même si Jacob lui avait manqué avant, pendant et après, elle s’était amusée. Vraiment. Epouser Edward l’avait libéré. Soupirant, Bella sortit de ses pensées. Son interlocutrice semblait fascinée par son étonnante beauté. Ce n’était pas la première, malheureusement. « Si seulement tu savais … », se dit-elle. La blondinette, après un temps de réaction, sembla trouver ses mots. « Heu … ». Isabella sourit. Etait-ce di difficile de parler, en sa compagnie. Regardant en direction du comptoir, la jeune femme croisa le regard d’Emmett. Ce dernier ricana, bêtement, avant que son épouse lui donne une tape sur la tête. Bella voulu rire, à son tour, mais elle s’en ravisa. Sa cliente lui révéla enfin la commande. « Heu .... Un chocolat chaud avec un verre d'eau s'il vous plait ». Le vampire nota rapidement cela sur son calepin, le rangeant ensuite dans sa poche. Elle acquiesça d’un signe de tête.

« Je vous apporte cela immédiatement »

Comme ses congénères, Bella se retrouva derrière le comptoir en un rien de temps. Rosalie la regarda, inquiète. Elle s’était montrée bien plus rapide qu’une simple humaine. Heureusement, personne n’avait remarqué ce curieux incident. Madame Cullen prépara la commande de Sarah, en vitesse. Ce café était connu pour ses services rapides. Etonnant, non ? En quelques minutes, le chocolat chaud et le verre d’eau furent placés sur un plateau. Sortant des cuisines, Bella se dirigea à nouveau vers la table de miss Denvers. Cette dernière lui sourit, aimablement. Répondant à ce sourire, la jeune femme déposa le plateau sur la table, sentant au passage, l’odeur de la jolie blonde. Ce fut comme un coup de poignard. Elle s’était montrée inconsciente ; l’odeur se voulait légèrement trop forte. Evidemment, comme tous ces autres. Ce n’était pas l’odeur particulière de Sarah mais plutôt celle des humains en général. Cela lui rappelait qui elle était. Créature du diable, assoiffée de sang. Le chocolat s’étala sur le pauvre tee shirt de la cliente. Se mordant la lèvre inférieure, Bella se maudit. Quelques regards, des messes basses. Si elle avait encore été humaine, la jeune femme aurait rougit. Mais elle ne le pouvait plus, depuis longtemps. Elle soupira, récupérant une serviette du plateau.

« Je … Je m’excuse. Rien de cassé ? »

» Sarah Denvers
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